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J'peux pas, j'ai poney!

    

Réaction aux remarques concernant l'interdiction des concours intimes en saison protégée

Chers passionnés d’équitation,

Au vu des nombreuses réactions suite aux publications de ce vendredi 13 juillet concernant l’interdiction des concours intimes en saison protégée, la Ligue aimerait éclaircir certains éléments qui ont été déformés et/ou incomplets.

La règlementation à ce sujet est d’application depuis la création de la LEWB et la première saison officielle de 2001. Donc, rien de nouveau sous le soleil ! Chaque club et licencié a la possibilité de consulter les règlements qui sont disponibles sur le site internet de la Ligue. En s’affiliant à la LEWB, chaque club/licencié accepte de respecter les règlements de l’association dont il devient membre. Il est de la responsabilité de chacun de s’en informer. Pour les personnes/associations non affiliées à la LEWB, ces règlements ne sont évidemment pas d’application. Chacun est libre de s’affilier ou non. Il est juste important de savoir que la Ligue est la seule fédération reconnue par le Ministère des Sports (Adeps) et donc la seule à pouvoir gérer officiellement le sport et les formations de moniteurs, entre autres. Toute autre association équestre, qui peut évidemment être de bonne qualité ou non, existe à part entière, mais n’a pas la reconnaissance officielle des autorités belges. Par ailleurs, pour ne citer qu’un exemple, la mise en place d’une collaboration entre la FFE (vu qu’il est question de cette association dans vos commentaires) et la LEWB n’a malheureusement pas abouti et nous ne pouvons que le regretter, vu que notre objectif est commun : la promotion de notre passion commune, l’équitation.

Au-delà de la forme, il est intéressant de se demander l’objectif de ce point de règlement qui font bondir certains d’entre vous. Le but d’avoir une saison protégée est justement de protéger les organisateurs officiels de concours en évitant que les cavaliers ne se dispersent dans des événements non reconnus. En effet, comment un organisateur officiel peut maintenir son concours avec peu de partants si beaucoup de potentiels participants ont décidé de se rendre dans un ou plusieurs concours non-officiels proposés dans la même région ?!? Organiser un concours non-officiel en saison protégée revient à se tirer une balle dans le pied ou dans le pied du voisin, ce qui n’est pas fair-play évidemment. La Ligue regrette sincèrement que l’un de ses organisateurs de qualité ait dû annuler son concours en raison du peu de partants. Donc, posons-nous la question ? Pourquoi si peu de partants ?

Vous nous dites qu’il y a des concours intimes partout et malheureusement, nous en sommes conscients. Cependant, la Ligue n’a pas pour vocation de jouer la police et de fliquer ses clubs membres qui ont décidé de ne pas respecter (consciemment ou non) le règlement de leur association. Nous ne voulons pas non plus favoriser la délation car nous comptons sur la bonne volonté de chacun pour jouer le jeu honnêtement. Il semblerait que ce ne soit malheureusement pas possible.

Vient maintenant l’aspect de la sécurité de toute personne présente sur un terrain de concours. Un organisateur officiel répond à un cahier des charges bien précis dans lequel la sécurité des chevaux, des participants, des officiels et du public est un objectif à part entière, comme stipulé dans le décret francophone sur le sport que nous respectons. Les organisations non-officielles ne sont pas tenues de respecter ce cahier des charges et ne sont pas encadrées par des officiels formés. Elles n’en sont pas pour autant dangereuses mais peuvent éventuellement présenter plus de risques.

L’aspect financier vous tient à cœur. C’est le nerf de la guerre ! Il est inutile de commencer à détailler publiquement le décompte d’un concours (chaque organisateur peut évidemment en faire la demande particulière), mais il est important de souligner que la majorité du montant de l’inscription est reversée à l’organisateur et que la LEWB paye également des frais/taxes diverses lors de chaque compétition organisée sous son égide. La Ligue étant une association à but non lucratif, l’argent est loin d’être une fin mais un moyen de faire fonctionner l’association au mieux. Outre les investissements dans les formations, les activités équestres en général et le sport plus particulièrement, la Ligue compte 13 employés qui sont rétribués comme dans n’importe quel emploi. Nous visons à être transparents et le bilan est publié légalement et consultable sur le site de la Banque Nationale de Belgique.

Un autre point abordé est l’aspect ‘assurance’. Une assurance en dommages corporels et responsabilité civile est comprise dans la licence (de compétition et de loisir). Cette assurance, identique pour tout affilié, fonctionne dès que vous êtes en activité avec un équidé et à condition que les documents de déclaration d’accident soient correctement remplis. Exigence normale de la part d’une compagnie d’assurance. Par ailleurs, le contrat établi avec ARENA est en tout point similaire au contrat établi avec le précédent organisme assureur dans d’autres fédérations.

Finalement, nous trouvons regrettable que certaines personnes doivent en arriver aux insultes afin de s’exprimer. La Ligue est tout à fait ouverte aux discussions constructives. Agresser et insulter ne fait pas partie d’une démarche positive pour comprendre et essayer de résoudre une situation problématique. La Ligue est ouverte à la discussion mais refuse les propos injurieux et déplacés à son encontre et celle de ses membres (clubs ou licenciés).

Alors oui, il y a des mécontents et il y en aura toujours. C’est normal, ça ne fait jamais plaisir de devoir respecter des règlements qui vous empêchent de faire ce que vous voulez, mais ils sont là pour éviter l’anarchie et visent un traitement équitable de chacun. Pourquoi suis-je obligé de respecter le code de la route ? Poser la question, c’est y répondre, non ?

Nous espérons que ces quelques explications permettront de mieux comprendre la philosophie de la Ligue et sommes évidemment disponibles pour répondre à toute question par téléphone au 083/23 40 72 ou par e-mail à presse@lewb.be.