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J'peux pas, j'ai poney!

    

Encore des nouveautés dans les règlements

Jamais avare de nouveautés, la Région Wallonne, la FEI et la LEWB ont concocté quelques modifications dans la masse de règlements déjà existants.

D’abord, avec la taxe kilométrique qui entre en vigueur ce jour et qui devrait servir à financer l’entretien des réseaux routiers dont tout le monde reconnait être en piteux état, la Région Wallonne s’est également penchée sur son réseau RAVEL et, afin également de pouvoir l’entretenir, nous a pondu une grande nouveauté.
En effet, le fameux « On Board Unit » ou OBU pour les intimes qui est exigé pour tous les poids lourds de plus de 3,5 tonnes va être adapté pour tenir entre les oreilles de tous les chevaux de plus de 350 kilos. Et, comme pour les camions, des portiques seront installés dans nos belles forêts d’Ardenne et sur tout le réseau RAVEL pour que, suivi par des satellites, les cavaliers randonneurs doivent s’acquitter de la taxe au kilomètre parcouru. Nos meneurs n'ont pas été oubliés puisque cette taxe les concernera également mais le montant de celle-ci sera évolutif en fonction du nombre de chevaux tracteurs. Bien entendu, comme l’Administration ne sait pas faire la différence entre un cavalier de tourisme ou un cavalier de compétition, cette taxe sera également applicable pour les disciplines d’extérieur. Ainsi, en endurance, en attelage ou en TREC, en plus de leur inscription, les cavaliers devront s’acquitter d’un montant forfaitaire suivant le nombre de kilomètres parcourus. Ce sera le cas en concours complet également mais uniquement dans le parcours de cross et, comme ceux-ci se déroulent généralement sur terrains privés, la Région Wallonne a prévu de rétrocéder un part de cette taxe aux propriétaires des terrains.

Afin de ne pas confondre les chevaux avec les camions, la Région Wallonne a même imaginé un nouveau nom pour ce petit boitier : le FISH pour « Fiscalité Inter Sentiers on Horses» et elle est occupé à travailler à la réduction du boitier afin qu’il soit intégré à la puce électronique déjà obligatoire depuis de nombreuses années.

Mais c’est, comme d’habitude, en saut d’obstacles que la plus grande nouveauté arrive. En effet, suite aux remous crées par le tout nouveau concept du Pony Trophy, un problème majeur s’est présenté : Quelle est donc la durée réelle d’un arrêt pour un poney ? Et bien, deux problèmes sont arrivés aux oreilles, pourtant alertes,  de la Commission LEWB.
Le premier était que cette durée varie en fonction de la taille du poney. Logique puisque un poney d’1m27 s’arrêtera plus vite et donc plus longtemps qu’un poney d’1m48 étant donné la différence de distance entre ses antérieurs et ses postérieurs. Oui mais les juges ne savent pas, depuis la tribune du jury, évaluer à quelques centimètres près la hauteur du noble animal et que, de ce fait, ils ne sauront pas mesurer cette nuance en secondes, voire en dixièmes de secondes.

Le second problème est un rien plus scientifique et fait appel à nos cours de géographie d’école primaire. Comme tout le monde le sait, suivant la longitude à laquelle on se trouve, le fuseau horaire peut être différent et, dans un même fuseau horaire, le temps ne passe pas forcément de la même façon. C’est ainsi qu’entre Tournai et Welkenraedt, la nuance, bien que ténue, est de 48 dixièmes de seconde alors que, à Neufchâteau et Liège, elle est parfaitement identique puisque les deux villes se trouvent sur la même longitude.
Donc, afin de couper court à toute polémique, la durée de l’arrêt du poney lors des pré-finales a donc été établie, après de nombreux tests en divers lieux et avec des poneys de toutes tailles, à 3,78 secondes lors de la manche de Ghlin, 4,26 secondes à Flémalle alors que la troisième pré-finale devra se satisfaire d’une moyenne entre les deux, soit 4,02 secondes. Attention, des points de pénalité supplémentaires seront comptabilisés par centième dépassé, à savoir 0,01 point par centième. Ceci permettra peut-être d’éviter une brouette de cavaliers ex aequo dans le classement final. Ceci dit, afin de ne pas avoir de discussion, la LEWB a fait appel à l’Institut Météorologique National pour chronométrer ces épreuves avec un tout nouvel appareil déjà utilisé pour mesurer la durée des bouchons dans la région bruxelloise.

En dressage, afin de rendre la discipline moins stricte, plus attractive et plus visuelle, la FEI a décidé de permettre l’usage des pantalons et gants de couleurs en compétition. Voilà qui pourra ravir les juges lorsqu’ils verront entrer en piste des cavaliers tout de rose vêtus ou verts avec des petits pois(sons rouges).

Au niveau des Pony Games, deux modifications seront également imposées.
En effet, dans un but économique, la première modification sera une imposition de maillots communs entre les clubs de football professionnels et les clubs de Pony Games. Mais attention, ce n’est pas si simple car, seconde mofication, les rencontres de Pony Games devront impérativement être effectuées sur les terrains de ces clubs immédiatement après les matchs de Division I. Ceci permettra sans aucun doute à nos cavaliers de jouer dans des stades de 30.000 personnes. Ainsi, la première rencontre de l’année, prévue le 8 mai à Chaîneux sera avancée au 7 mai au stade du Standard de Liège à l’issue de la rencontre contre Waasland-Beveren.
Espérons que ceci ne pourra qu’améliorer la visibilité de cette belle discipline !