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Jumping

Du dressage et du concours complet pour nos athlètes LEWB internationaux ces derniers jours !

Sophie Jamar - Sint Truiden 2021 @Facebook Sophie Jamar

Après une bien longue trêve, les cavaliers de concours complet de la LEWB avaient pris d’assaut les différents événements organisés en Europe le weekend dernier. Cyril Gavrilovic a participé au CCI4* court de Pompadour en France avec Astucieux de Prade. Il termine fièrement 3ème de sa catégorie sur plus de 30 partants. L’amazone namuroise Lara de Liedekerke-Meier avait emmené de nombreux chevaux en Pologne pour participer aux différentes épreuves du concours de Strzegom. Malheureusement, la météo capricieuse lui a rendu la tâche difficile ains qu’aux autres belges engagés sur place.

Un retour à la compétition couronné de succès !

Yves et Victoria Vilain
Yves et Victoria Vilain

Après plusieurs semaines d’arrêt à cause de l’épidémie de rhinopneumonie équine en Europe, les compétitions nationales et internationales ont repris ce week-end. Un cadre strict était toutefois prévu tant pour sécuriser les cavaliers que les chevaux face aux épidémies de Covid-19 et de EHV-1. C’est notamment pourquoi les épreuves restent toujours réservées aux cavaliers reconnus comme professionnels, Sportifs de Haut Niveau ou encore Espoirs. 

Louise Ameeuw

Prénom et nom : Louise Ameeuw

Date de naissance : 08/04/2006

Installations : Ecuries d’Ecaussinnes

Discipline : jumping


Parcours équestre

Ce n’est pas un hasard si Louise Ameeuw a toujours été attirée par les chevaux. Elle a en effet grandi au sein des Ecuries d’Ecaussines fondées par son père Christophe Ameeuw, et sa mère Fernanda Trilha est également cavalière. C’est d’ailleurs elle qui coache Louise Ameeuw depuis ses tous débuts… ou presque ! « J’ai commencé à monter vers 4 ou 5 ans sur un shetland puis, comme tous ceux qui rêvent de débuter l’équitation, j’ai monté plusieurs mois en poney club », raconte Louise Ameeuw.

La cavalière a ensuite démarré les compétitions avec un poney C, Opium de Belval, et un poney D, Aida XXIII CH. « J’ai tout de suite été compétitrice, et j’ai d’ailleurs remporté mon premier concours sur 70 cm ! », se souvient la jeune cavalière. « Je dois toutefois avouer que j’avais un peu peur par moments, mais le coaching et les encouragements de ma maman m’ont permis de surmonter cela. »

Après environ deux saisons à poney, Louise Ameeuw a fait ses débuts à cheval dès l’âge de 11 ans dans les épreuves scolaires. Depuis lors, elle est passée en juniors et continue sa progression, toujours entraînée par sa mère Fernanda. « Cela se passe bien car je différencie les choses : à la maison c’est ma maman, mais à l’écurie je la considère comme ma coach », précise Louise Ameeuw. « Elle m’aide à sortir et monter les chevaux, comme ça je peux gérer l’école plus facilement. Néanmoins, je consacre beaucoup de temps et d’énergie aux chevaux. »

Chevaux

Si Louise Ameeuw passe beaucoup de temps aux écuries, c’est notamment parce qu’elle monte plusieurs chevaux. « Ils sont tous uniques et le fait de passer d’un cheval à l’autre me permet de m’améliorer, d’acquérir de l’expérience et de bonnes bases. Je peux aussi m’entraîner davantage et aller régulièrement au concours. »

En ce moment, l’écurie de Louise Ameeuw compte 7 chevaux, dont plusieurs sont voués à être valorisés et commercialisés. D’autres par contre ne devraient jamais quitter son piquet, comme Lover Boy Z qui accompagne la jeune cavalière depuis ses débuts à cheval. « Il était en dépôt-vente à l’écurie, ma maman l’a essayé et a pensé qu’il serait parfait pour moi. Je me souviens comme si c’était hier de la première fois que je l’ai monté. J’étais très impressionnée de passer à cheval mais il m’a beaucoup plu et c’était comme si je l’avais toujours monté », se rappelle la jeune cavalière.
Depuis lors, Louise Ameeuw monte aussi d’autres chevaux mais Lover Boy Z a gardé une place spéciale dans l’écurie et dans son cœur. « Il me donne tout et il a un coeur plus grand que lui. Il est aussi très respectueux, sait quand il s’agit d’un moment important et possède un mental de guerrier. »

Des qualités que Louise Ameeuw retrouve également chez Bamako M’Aurea, un autre cheval qui l’accompagne en concours depuis environ 4 ans. « Lui aussi a un très grand cœur et est compétitif. Quand il entre en piste, il veut gagner ! »

Depuis 2020, Louise Ameeuw peut aussi compter sur Zigali P S, un hongre de 17 ans qui est particulièrement expérimenté puisqu’il a notamment sauté sur 1m60 avec Eric Lamaze et Eric Van der Vleuten. « C’est une star et j’ai énormément de chance de pouvoir le monter car, grâce à son expérience, il m’apporte énormément tous les jours », raconte Louise Ameeuw avec sincérité.

En parallèle, la jeune cavalière prépare la relève avec d’autres chevaux comme Galandra avec qui elle a débuté la compétition à Vejer de la Frontera en début d’année, ou encore Bayla de la Roque (photo ci-contre) qu’elle considère comme l’une de ses meilleures montures. Les deux juments prennent 10 ans cette année.

Enfin, Louise Ameeuw apprend aussi à travailler de plus jeunes chevaux. En ce moment, elle monte Ingrid d’Ecaussinnes, une jument de 7 ans née à l’élevage familial, ainsi que Iemke Swally, qui a 8 ans mais encore peu d’expérience. « Ce sont deux chevaux dans lesquels j’ai beaucoup de confiance pour l’avenir », souligne-t-elle

Performances

Malgré son jeune âge, Louise Ameeuw est travailleuse et garde la tête froide. Et c’est notamment grâce à ces atouts qu’elle a signé de si beaux résultats dans de grandes compétitions ces dernières années. Elle a entre autres décroché une médaille de bronze avec l’équipe belge children au championnat d’Europe de Fontainebleau en 2018, puis a terminé quatrième en individuel du même championnat à Zuidwolde l’année suivante avec Lover Boy Z.

« Cela reste pour l’instant mon meilleur souvenir de concours », précise Louise Ameeuw. « J’y allais pour l’expérience, comme lors de tout concours j’avais envie de bien faire et de rendre fier mon pays, mais je ne m’attendais pas à un tel résultat ! C’était déjà un grand pas d’accéder à la finale pour ma deuxième année en children. Et même si j’ai manqué le podium je suis très heureuse et reconnaissante envers mes parents et l’équipe belge pour cette opportunité. »

Parmi ses plus beaux résultats, Louise Ameeuw retient aussi sa deuxième place dans le Grand Prix 1* de Paris en 2019 avec Lover Boy Z, ou encore ses quelques victoires internationales avec ses autres chevaux – dont Bamako M’Aurea. On peut également souligner que la jeune cavalière a été vice-championne de Belgique scolaires en 2019 et troisième en 2018, ou encore qu’elle a décroché une 2e place dans la Coupe de Belgique des amazones. Bref, les championnats et concours sur plusieurs jours lui réussissent assez bien !
 

« Il y a toujours plus de pression que dans les concours classiques, donc il faut rester concentré et calme, mais je trouve qu’en tant que jeune, ces championnats sont très formateurs », souligne Louise Ameeuw. « On se rend compte qu’en finale tout peut changer, qu’on peut toujours avoir une chance et qu’il faut y croire ! Mes parents m’ont beaucoup appris à gérer cela, et cela s’améliore à force de travail. »

Objectifs

Cette année, Louise Ameeuw passe en juniors et espère participer au championnat de Belgique, « ce qui représente un grand pas après les scolaires », estime-t-elle. Elle aimerait aussi pouvoir participer à quelques beaux concours et décrocher des sélections pour représenter la Belgique en Coupes des nations. « On verra comment se passe mon évolution en juniors, et quelle sera aussi la progression de mes chevaux », précise-t-elle toutefois. Louise Ameeuw accorde en effet beaucoup d’attention à ses chevaux et à leur bien-être. « Sans eux, nous ne sommes rien. Avec mes parents, nous faisons en sorte de nous adapter à chaque cheval et surtout de leur laisser du temps, de ne pas brûler les étapes. Je pense que s’ils sont heureux et qu’on les aime, ils nous donnent tout ! »

A bientôt 15 ans, Louise Ameeuw a encore le temps de réfléchir à son avenir professionnel, mais elle a néanmoins les idées plutôt claires. Elle souhaite réaliser des études pour développer des compétences dans un autre domaine, mais ses rêves restent dirigés vers les chevaux. « Je voudrais un jour avoir mes chevaux et mes écuries, et je travaille et persévère pour arriver au haut niveau si j’en ai la possibilité. Mon plus grand rêve, ce serait de participer aux Jeux olympiques. J’ai cela en tête depuis que j’ai vu ceux de Londres lorsque j’avais 6 ans. »

Discipline(s): 
Jumping
Zigali P S
Bamako M'Aurea
Galandra

La série de compétitions des étalons Pavo est clôturée après la première manche

Le succès de la première manche de la série de compétitions PAVO réservées aux étalons ne peut malheureusement se poursuivre comme prévu aux deuxième et troisième manches.

La deuxième manche avait déjà été annulée à cause de la rhinopneumonie, et vu que les mesures pour contrer ce virus ont été prolongées jusqu'au 11 avril, la dernière manche n'aura pas lieu non plus.

Cycle STX 2021... un peu de clarté en ces temps incertains

Il y a quelques semaines, nous avions publié des informations concernant le cycle STX 2021 avec de nombreuses mises à jour basées de l’envie d’assurer de "la qualité pour tous".  Malheureusement, les virus continuent à créer un climat d’incertitudes et entrainent des ajustements.  Le Covid-19 et la Rhinopneumonie mettent notre sport à l’arrêt.

De belles performances pour clôturer Vilamoura

François Mathy Jr (Photo : Atlantic Tour)
François Mathy Jr (Photo : Atlantic Tour)

Alors que le mois de mars annonçait de beaux rendez-vous équestres, le calendrier est à nouveau chamboulé par la situation sanitaire. Il ne s’agit cette fois pas du Covid-19, mais de l’épidémie de rhinopneumonie équine particulièrement virulente qui s’est déclarée ces dernières semaines en Europe, et notamment au CES Tour de Valence.

Marie Foulon

Prénom et nom : Marie Foulon

Date de naissance : 28/11/1983

Installations : Durbuy Horse Riding

Discipline : Jumping

 

Parcours équestre

Marie Foulon a toujours voulu monter à cheval et a débuté au centre équestre de Filot vers l’âge de 7-8 ans. Ses parents n’étaient pas du tout dans le milieu mais, lorsqu’elle avait une dizaine d’années, ils ont acquis une ferme à Durbuy où ils ont mis en place des hébergements et des randonnées à cheval pour les touristes. Ils ont aussi soutenu leur fille en lui offrant son premier cheval. « C’était un trotteur et, à mon grand désespoir, il ne sautait pas », se souvient en riant la cavalière.

Si Marie Foulon a toujours aimé l’obstacle, elle s’est mise sérieusement à l’équitation et à la compétition sur le tard. « Comme le souhaitaient mes parents, j’ai fait mes études puis à 18 ans j’ai passé un an dans une école d’équitation en Flandre afin d’apprendre la langue et de m’améliorer un peu à cheval car j’avais un niveau très basique », explique-t-elle.

Après cette expérience, la cavalière a commencé à monter plusieurs chevaux pour des éleveurs. Elle a notamment collaboré avec Bernard Dandrifosse (élevage des 7 Vallons), Frank Mathijs ou encore Patrick Becker. Marie Foulon a participé à ses premiers concours internationaux vers 25 ans, et a notamment beaucoup appris aux côtés de son ex-conjoint, le cavalier Dominique Joassin. « On est encore en contact et il m’aide toujours », précise-t-elle. « Lui et Roland Poelmans sont deux personnes qui m’ont marquée et grâce à qui j’ai pu progresser en concours. »

Depuis quelques années, Marie Foulon est installée dans les écuries qu’elle a fait construire à Durbuy, à côté de la ferme de ses parents. En parallèle des concours, elle a repris et gère l’activité familiale de tourisme équestre. Les journées de la jeune femme sont donc bien remplies, d’autant plus que Marie Foulon s’occupe aussi de l’entretien des écuries et des soins aux chevaux.

Chevaux

Marie Foulon a débuté sa carrière en montant principalement des chevaux de propriétaires. Certains l’ont plus marquée que d’autres, comme par exemple Carrabis Z, avec qui elle a participé au championnat du monde des jeunes chevaux de 6 ans. « Il avait été victime d’un accident grave mais on a cru en lui, on l’a remis en route et après avoir été vendu, il a tourné en Coupe du monde aux Etats-Unis », raconte-t-elle. La cavalière garde aussi de bons souvenirs de Grisou des 7 Vallons, ou encore Havane GP du Bois Madame « avec qui tout a commencé un peu au pied levé mais qui a également atteint les championnats des jeunes chevaux à Lanaken ».

Après ces années passées à former des chevaux de propriétaires qui étaient ensuite vendus, Marie Foulon a décidé de changer de cap. Elle travaille toujours pour quelques personnes dont elle est proche, mais elle se concentre à présent sur la formation de ses propres chevaux. « Mon objectif n’est pas de les vendre, mais au contraire de les garder afin d’évoluer le plus haut possible en compétition », confie la cavalière. « Comme je n’ai pas les moyens d’acheter des montures pour les grosses épreuves, je les élève et je les forme moi-même. »

L’écurie de concours et l’élevage de Marie Foulon sont reliés à sa première jument de sport : Uni-happy du Pachis. Celle-ci est arrivée chez la cavalière à l’âge de 6 ans, et l’a accompagnée dans ses premiers concours internationaux. Uni-happy a ensuite été vendue mais avant de la laisser partir, Marie Foulon a fait naître deux poulains avec elle, Happy Time et Easy. Celles-ci sont aujourd’hui âgées de 7 et 8 ans et tournent en concours avec la cavalière. « Happy Time a très bien concouru à 4 ans, à 6 ans elle était quasiment en tête du cycle classique puis j’ai fait un transfert d’embryon avec elle mais elle l’a mal vécu et cela a impacté momentanément sa carrière sportive. A présent elle est régulièrement classée sur 1m30-35, elle est petite mais très compétitive. » Quant à Easy, elle a pouliné tôt et a véritablement été mise en route en concours à 6 ans. Elle débute cette année 2021 dans les épreuves pour 7 ans.

Marie Foulon possède actuellement deux autres chevaux : la jeune Lolli Pop, une fille de Easy, et Pickup de Rase, un étalon de 6 ans qu’elle a également mis en route. « Je l’ai acheté car j’ai toujours rêvé d’avoir un étalon. Mon choix s’est porté sur lui car je le trouvais exceptionnel, j’aimais sa force et son respect. Jusqu’à présent il ne m’a pas déçue, même s’il a un tempérament de lion et ne fait rien à moitié – ce qui est à la fois sa force et son défaut. »

 

Performances

Marie Foulon a la particularité d’avoir participé à différents CSI en Afrique, notamment à Rabat, Kinshasa ou encore Lubumbashi. En plus d’en garder d’excellents souvenirs, elle y a signé de belles victoires, notamment en Grand Prix.

La cavalière a aussi décroché pas mal de résultats internationaux avec Amici vd Cadzandhoeve, un cheval qui lui avait été confié. « C’était agréable et cela m’a donné goût à la compétition », explique-t-elle. « Avant j’étais juste heureuse de participer à un concours, mais avec lui j’ai commencé à avoir envie de plus ! »

Si elle a déjà décroché de beaux résultats et victoires par le passé, Marie Foulon a connu des derniers mois particulièrement fructueux ! Durant l’année 2020, elle a en effet multiplié les classements en internationaux, surtout avec Pickup de Rase. « Je n’ai jamais autant gagné que ces derniers mois », avoue la jeune femme. « Ca ne m’était en effet jamais arrivé de remporter trois épreuves sur un week-end comme l’a fait Pickup dernièrement. Je sais bien que ce ne sera pas toujours comme ça mais je profite de ces moments, surtout après les années de galère que je viens de traverser. Le Covid-19 m’a permis de me concentrer davantage sur le sport, et tout ce travail paie. Mes chevaux et moi attendons cela depuis longtemps, nous sommes prêts et j’espère que ce n’est que le début ! »

Objectifs

Marie Foulon est actuellement sur une bonne voie et elle entend y rester ! Cette année, elle continuera à former ses chevaux à la maison et en concours. « Si j’ai l’occasion, j’aimerais participer à l’un ou l’autre CSI à l’étranger, mais c’est difficile de m’absenter des écuries pendant plusieurs jours », souligne-t-elle.

A plus long terme, Marie Foulon s’est donnée pour mission de retrouver les Grands Prix internationaux et d’y performer. Elle construit ses chevaux dans cette optique, même si elle tient bien sûr compte des capacités de chacun. Sa philosophie est d’ailleurs de s’adapter à chaque cheval pour former une équipe avec lui. « Je vis avec mes chevaux au quotidien, et je veille à préserver leur mental en variant le travail, en leur donnant du confort, en les sortant en promenade ou au pré,… Qu’il s’agisse de mes chevaux de concours ou de randonnée, je les respecte de la même façon et je cherche à ce qu’ils aient la même envie que moi ! »

Discipline(s): 
Jumping

Sauter au soleil: les tournées hivernales des cavaliers de jumping.

Partez sur les tournées hivernales au Port

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