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J'peux pas, j'ai poney!

    

Marie Foulon

Prénom et nom : Marie Foulon

Date de naissance : 28/11/1983

Installations : Durbuy Horse Riding

Discipline : Jumping

 

Parcours équestre

Marie Foulon a toujours voulu monter à cheval et a débuté au centre équestre de Filot vers l’âge de 7-8 ans. Ses parents n’étaient pas du tout dans le milieu mais, lorsqu’elle avait une dizaine d’années, ils ont acquis une ferme à Durbuy où ils ont mis en place des hébergements et des randonnées à cheval pour les touristes. Ils ont aussi soutenu leur fille en lui offrant son premier cheval. « C’était un trotteur et, à mon grand désespoir, il ne sautait pas », se souvient en riant la cavalière.

Si Marie Foulon a toujours aimé l’obstacle, elle s’est mise sérieusement à l’équitation et à la compétition sur le tard. « Comme le souhaitaient mes parents, j’ai fait mes études puis à 18 ans j’ai passé un an dans une école d’équitation en Flandre afin d’apprendre la langue et de m’améliorer un peu à cheval car j’avais un niveau très basique », explique-t-elle.

Après cette expérience, la cavalière a commencé à monter plusieurs chevaux pour des éleveurs. Elle a notamment collaboré avec Bernard Dandrifosse (élevage des 7 Vallons), Frank Mathijs ou encore Patrick Becker. Marie Foulon a participé à ses premiers concours internationaux vers 25 ans, et a notamment beaucoup appris aux côtés de son ex-conjoint, le cavalier Dominique Joassin. « On est encore en contact et il m’aide toujours », précise-t-elle. « Lui et Roland Poelmans sont deux personnes qui m’ont marquée et grâce à qui j’ai pu progresser en concours. »

Depuis quelques années, Marie Foulon est installée dans les écuries qu’elle a fait construire à Durbuy, à côté de la ferme de ses parents. En parallèle des concours, elle a repris et gère l’activité familiale de tourisme équestre. Les journées de la jeune femme sont donc bien remplies, d’autant plus que Marie Foulon s’occupe aussi de l’entretien des écuries et des soins aux chevaux.

Chevaux

Marie Foulon a débuté sa carrière en montant principalement des chevaux de propriétaires. Certains l’ont plus marquée que d’autres, comme par exemple Carrabis Z, avec qui elle a participé au championnat du monde des jeunes chevaux de 6 ans. « Il avait été victime d’un accident grave mais on a cru en lui, on l’a remis en route et après avoir été vendu, il a tourné en Coupe du monde aux Etats-Unis », raconte-t-elle. La cavalière garde aussi de bons souvenirs de Grisou des 7 Vallons, ou encore Havane GP du Bois Madame « avec qui tout a commencé un peu au pied levé mais qui a également atteint les championnats des jeunes chevaux à Lanaken ».

Après ces années passées à former des chevaux de propriétaires qui étaient ensuite vendus, Marie Foulon a décidé de changer de cap. Elle travaille toujours pour quelques personnes dont elle est proche, mais elle se concentre à présent sur la formation de ses propres chevaux. « Mon objectif n’est pas de les vendre, mais au contraire de les garder afin d’évoluer le plus haut possible en compétition », confie la cavalière. « Comme je n’ai pas les moyens d’acheter des montures pour les grosses épreuves, je les élève et je les forme moi-même. »

L’écurie de concours et l’élevage de Marie Foulon sont reliés à sa première jument de sport : Uni-happy du Pachis. Celle-ci est arrivée chez la cavalière à l’âge de 6 ans, et l’a accompagnée dans ses premiers concours internationaux. Uni-happy a ensuite été vendue mais avant de la laisser partir, Marie Foulon a fait naître deux poulains avec elle, Happy Time et Easy. Celles-ci sont aujourd’hui âgées de 7 et 8 ans et tournent en concours avec la cavalière. « Happy Time a très bien concouru à 4 ans, à 6 ans elle était quasiment en tête du cycle classique puis j’ai fait un transfert d’embryon avec elle mais elle l’a mal vécu et cela a impacté momentanément sa carrière sportive. A présent elle est régulièrement classée sur 1m30-35, elle est petite mais très compétitive. » Quant à Easy, elle a pouliné tôt et a véritablement été mise en route en concours à 6 ans. Elle débute cette année 2021 dans les épreuves pour 7 ans.

Marie Foulon possède actuellement deux autres chevaux : la jeune Lolli Pop, une fille de Easy, et Pickup de Rase, un étalon de 6 ans qu’elle a également mis en route. « Je l’ai acheté car j’ai toujours rêvé d’avoir un étalon. Mon choix s’est porté sur lui car je le trouvais exceptionnel, j’aimais sa force et son respect. Jusqu’à présent il ne m’a pas déçue, même s’il a un tempérament de lion et ne fait rien à moitié – ce qui est à la fois sa force et son défaut. »

 

Performances

Marie Foulon a la particularité d’avoir participé à différents CSI en Afrique, notamment à Rabat, Kinshasa ou encore Lubumbashi. En plus d’en garder d’excellents souvenirs, elle y a signé de belles victoires, notamment en Grand Prix.

La cavalière a aussi décroché pas mal de résultats internationaux avec Amici vd Cadzandhoeve, un cheval qui lui avait été confié. « C’était agréable et cela m’a donné goût à la compétition », explique-t-elle. « Avant j’étais juste heureuse de participer à un concours, mais avec lui j’ai commencé à avoir envie de plus ! »

Si elle a déjà décroché de beaux résultats et victoires par le passé, Marie Foulon a connu des derniers mois particulièrement fructueux ! Durant l’année 2020, elle a en effet multiplié les classements en internationaux, surtout avec Pickup de Rase. « Je n’ai jamais autant gagné que ces derniers mois », avoue la jeune femme. « Ca ne m’était en effet jamais arrivé de remporter trois épreuves sur un week-end comme l’a fait Pickup dernièrement. Je sais bien que ce ne sera pas toujours comme ça mais je profite de ces moments, surtout après les années de galère que je viens de traverser. Le Covid-19 m’a permis de me concentrer davantage sur le sport, et tout ce travail paie. Mes chevaux et moi attendons cela depuis longtemps, nous sommes prêts et j’espère que ce n’est que le début ! »

Objectifs

Marie Foulon est actuellement sur une bonne voie et elle entend y rester ! Cette année, elle continuera à former ses chevaux à la maison et en concours. « Si j’ai l’occasion, j’aimerais participer à l’un ou l’autre CSI à l’étranger, mais c’est difficile de m’absenter des écuries pendant plusieurs jours », souligne-t-elle.

A plus long terme, Marie Foulon s’est donnée pour mission de retrouver les Grands Prix internationaux et d’y performer. Elle construit ses chevaux dans cette optique, même si elle tient bien sûr compte des capacités de chacun. Sa philosophie est d’ailleurs de s’adapter à chaque cheval pour former une équipe avec lui. « Je vis avec mes chevaux au quotidien, et je veille à préserver leur mental en variant le travail, en leur donnant du confort, en les sortant en promenade ou au pré,… Qu’il s’agisse de mes chevaux de concours ou de randonnée, je les respecte de la même façon et je cherche à ce qu’ils aient la même envie que moi ! »

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