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J'peux pas, j'ai poney!

    

José Thiry

José Thiry et Fire

José Thiry Prénom et nom : José Thiry

Date de naissance : 09/09/1963

Installations sportives : Herne

Discipline : Jumping

 

Parcours équestre

José Thiry a découvert les chevaux grâce à son père, qui était cavalier amateur et participait à quelques compétitions avec des trotteurs. Lui-même a mis le pied à l’étrier à 13 ans, dans un manège de la région liégeoise dont il est originaire.
Son premier cheval, Prince, lui a permis de faire ses débuts en compétition de saut d’obstacles et José Thiry a immédiatement accroché. Les résultats ont également suivi, puisqu’à l’époque le jeune homme est notamment devenu champion du CCLR, l’ancêtre du GEPL. 

Durant sa jeunesse, José Thiry a progressé comme cavalier en montant des chevaux pour lui-même et pour des propriétaires, puis il a continué sur cette voie en parallèle de son métier de maçon. «Je suis seulement devenu cavalier professionnel vers 30 ans, lorsqu’un certain monsieur Melchior à Martelange m’a engagé pour monter ses chevaux et coacher son fils », raconte José Thiry.

Après cette expérience qui a duré environ 2 ans, le cavalier a déménagé près d’Enghien et a continué à se consacrer entièrement aux chevaux. Il est basé depuis une vingtaine d’années à Herne, où il a aménagé sa propre écurie. Ses activités tournent principalement autour des concours, de la valorisation et du commerce de chevaux pour lui-même et pour différents propriétaires.

Chevaux

José Thiry a monté et formé de nombreux chevaux dans sa carrière. Certains l’ont marqué plus que d’autres, comme sa jument Delta avec qui il a réalisé ses premières grosses épreuves internationales à la fin des années 1990 (notamment au CSI de Liège). Il y a aussi eu Louis van’t Glemhof, avec qui il s’est aligné et classé dans plusieurs Grands Prix 2 et 3*, ou encore Roxette de l’Obstination, une jument que José Thiry a élevée et avec qui il a participé au CSIO-W 3* d’Athènes et y a décroché une victoire. « J’élève occasionnellement, en fonction notamment des juments que j’ai », confie José Thiry. « Filistra, la mère de Roxette, avait par exemple gagné des épreuves mais avait eu quelques soucis de santé, et c’est pour cela que j’ai élevé avec elle. » 

Le cavalier n’a pas toujours l’occasion d’atteindre les plus grosses épreuves avec les chevaux qu’il a formés, car ceux-ci sont souvent vendus vers l’âge de 8 ans. José Thiry a toutefois la satisfaction d’avoir vu plusieurs d’entre eux poursuivre une belle carrière. « J’ai par exemple monté Un Blanc de Blancs, avec qui Pedro Veniss a participé aux Jeux olympiques 2008. Il y a aussi eu Florie du Moulin avec qui James Davenport a terminé vice-champion d’Europe chez les jeunes en 2001 à Gijon, ou encore Sidoline van de Centaur qui a été vendue à Eric Lamaze et a très rapidement atteint les CSI 5*. » A cette liste s’ajoutent aussi Ocior, avec qui Ben Maher est devenu vice-champion d’Europe des jeunes cavaliers, ou encore Chat Botté E.D., qui tourne en 5* avec Billy Twomey. Il a aussi concouru à ce niveau avec Johnny Pals, mais c’est avec José Thiry qu’il a réalisé ses premières compétitions, y compris au niveau international. « Je l’ai monté de ses 5 ans à ses 8 ans », précise le cavalier. « Après sa première sortie à Lummen, la moitié des gens présents voulait l’acheter. C’est un cheval qui a vraiment la dernière qualité. »

Aujourd’hui, le piquet de José Thiry se compose de trois principales montures de concours. Jalisco W van de Wolvenhoek, 12 ans, appartient à Julien Walmacq et est actuellement le cheval de tête du cavalier. « Il est arrivé dans mes écuries il y a environ un an, et nous avons manqué de peu la Finale du championnat de Belgique à Lanaken, où il sautait pour la première fois ce genre d’épreuve », précise José Thiry. « C’est un cheval bourré de sang, très volontaire et avec un bon caractère. Il a sauté ses premiers Grands Prix 3* en 2020 et je pense qu’il est destiné à faire de belles épreuves. »

Banja-Luka DV est quant à elle arrivée il y a quelques mois chez José Thiry et elle n’a pas énormément tourné malgré ses 12 ans. Elle enchaîne toutefois des épreuves de 140 et 145 cm avec son cavalier, et a notamment décroché des podiums en 2020 au CSI 2* de Valence. Quant à Fire, il appartient à José Thiry depuis environ deux ans. « C’était compliqué au départ car il était fort sur l’œil, mais il a gagné des épreuves de 140 cm au Maroc en 2019. L’an dernier il a participé à son premier Grand Prix 2* à Bornival et on a juste manqué un peu de chance avec un point de temps. »
Le cavalier prépare aussi la relève, notamment avec deux chevaux de 6 ans - dont un qu’il a élevé.

Performances

José Thiry a commencé à tourner en internationaux vers l’âge de 35 ans, soit quelques années après s’être lancé professionnellement comme cavalier. Durant cette vingtaine d’années, il a décroché plusieurs victoires et podiums jusque dans des épreuves 4*. José Thiry a notamment été vainqueur du Grand Prix 2* de Vidauban en 2010, ou encore du Grand Prix 3* du Touquet en 2012. « C’était avec Cyber de l’Obstination et nous avions réussi à nous imposer juste devant Laura Renwick et Oz de Brève qui était un cheval particulièrement rapide », se remémore José Thiry.

Le cavalier garde aussi d’excellents souvenirs de ses tournées au Maroc, qui ont été ponctuées par deux victoires à El Jadida et Rabat en 2019. « Il y a également eu notre quatrième place avec Soraya de l’Obstination dans le Grand Derby de Dinard en 2010. C’était un concours magnifique ! »

En 2020, malgré le nombre réduit de concours à cause de la pandémie, José Thiry s’est classé dans de nombreux CSI 2 et 3*, notamment à Valence, Lier, Canteleu ou encore Bornival.

Objectifs

Cette année, José Thiry souhaite continuer à progresser avec ses différents chevaux. Il prévoit notamment de concourir à Vilamoura et Lanaken, « mais on verra si la crise sanitaire le permet », précise-t-il. Ses jeunes chevaux feront aussi quelques sorties, mais José Thiry est patient et porte une attention toute particulière à les faire grandir sans les mettre dans le rouge. « A 5 et 6 ans, je ne mets pas la pression aux chevaux pour obtenir des résultats. Je me focalise davantage sur la qualité des parcours, dans une optique de travail à long terme. »

Même s’il a déjà un beau palmarès derrière lui, José Thiry reste motivé et compétitif : « J’aimerais un jour terminer sur le podium du championnat de Belgique », confie-t-il. « Cette année j’ai manqué la finale pour un demi-point ! Comme tout le monde, je voudrais aussi concourir au plus haut niveau mais j’ai 57 ans et, même si je ne manque pas d’ambitions, cela demande énormément de moyens… »

La plus grande satisfaction de José Thiry est d’ailleurs d’avoir réalisé un parcours tel que le sien malgré de petits moyens. Le cavalier a aussi la particularité d’avoir réussi à évoluer alors qu’il n’a jamais vraiment eu de mentor ou de coach attitré. « J’ai passé énormément de temps au bord du paddock à regarder des cavaliers que j’admire comme Jos Lansink, Marcus Ehning, etc », raconte-t-il. « Cela m’a énormément appris. Je travaille aussi beaucoup au feeling : je n’ai par exemple pas besoin de mettre de grosses barres à la maison pour avoir les sensations qu’il faut au concours. Je fais plutôt des exercices de gymnastique et de la mise en condition physique. »

Fire
Chat Botté
Louis van't Glemhof
Banja Luka DV

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